Tiré du site [LE
GRAND REVEIL]
L’Eglise catholique,
clé de compréhension
des derniers temps
Pour
bien comprendre le déroulé des évènements de la grande tribulation à la fin des
temps -période que nous vivons en ce moment même-, il est nécessaire de
connaître le sort réservé à l’Eglise de Jésus-Christ.
En
effet, le combat sous-jacent derrière l’édification du Nouvel Ordre Mondial
correspond bel et bien au remplacement d’une société basée sur des fondements
chrétiens par une société basée sur des fondements lucifériens.
D’où
l’évolution constatée de la société satanique actuelle : tout ce qu’aime Dieu,
Satan le détruit et le remplace par son contraire.
D’où
le nom du futur dirigeant mondial, à l’apogée du règne de Satan : l’Antéchrist,
à la fois ante (c’est-à-dire précédant le retour du Christ) et anti (l’exact
contraire du Christ).
Pour
ceux qui découvriraient ce blog en cours de route, la fin des temps signifie
que Satan règnera sans partage sur la terre pendant 3 ans et demi (selon
l’Apocalypse) via le règne de l’Antéchrist. Dieu lui-même y mettra fin par le
retour du Christ sur terre (la
Parousie du Christ). Ce scénario est actuellement en phase
finale, le règne de l’Antéchrist étant attendu (selon moi) pour l’année
prochaine, d’où les troubles qui agitent le monde entier et qui sont appelés à
se développer à vitesse grand V.
Evidemment,
les Saintes Ecritures et de nombreuses prophéties ont annoncé et décrit cette
période, reconnaissable entre toutes à un certain nombre de signes précurseurs.
Tapez
sur Internet « signes de la fin des temps » et vous serez vite édifié.
Dans
ce combat entre le bien et le mal, entre Dieu et satan, la religion tient une
place essentielle. D’abord, parce qu’elle est un obstacle, et non des moindres,
à l’accomplissement des plans sataniques. Et ensuite parce que la victoire des
forces du mal ne peut être complète, et définitive, sans l’anéantissement
complet de ses ennemis.
Or,
parmi les signes caractéristiques de la fin des temps, deux sont
particulièrement liés à la religion :
a)
Il y aura une grande apostasie. De Jésus Lui-même (« Lorsqu’il reviendra, le
Fils de l’Homme trouvera-t-il la foi sur terre ? ») à saint Paul (« Il faut que
l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché,
le fils de la perdition » II Thess 2-3) en passant par les apparitions mariales
et de multiples prophéties, celle-ci ne fait aucun doute.
b)
Il y aura une grande crise dans l’Eglise. Cette crise est décrite à la fois par
la Sainte Vierge
(La Salette,
Aquita…) et là aussi, par de nombreuses prophéties et visions (MJ Jahenny, AC
Emmerich…).
Cet
article a donc pour but de déterminer :
1-
Parmi les religions dites chrétiennes, laquelle –ou lesquelles- sont concernées
par les prophéties ;
2-
Que va-t-il advenir, selon les prophéties, de cette Eglise ?
3-
Dans le cas particulier des catholiques Romains, que doit-on penser de
l’évolution de cette église suite au concile Vatican II ;
4-
Que penser de la situation actuelle et du rôle du pape François ?
1. Comprendre la chrétienté
Etre
chrétien, pour simplifier, c’est reconnaître Jésus-Christ comme le Messie et
comme Dieu en tant que seconde personne de la Sainte Trinité.
Les chrétiens aujourd’hui sont sub-divisés en trois grands mouvements :
- L’Eglise catholique
Romaine.
Elle revendique la continuité de l’œuvre créée par Jésus-Christ, selon une
organisation hiérarchique définie par Jésus lui-même : « Tu es Pierre et sur
cette pierre je bâtirai mon église ». Depuis 2000 ans, cette Eglise perdure et
le successeur de Pierre s’appelle le pape ; son siège (le Saint Siège) est à
Rome, au Vatican.
- L’Eglise orthodoxe : les orthodoxes se sont
séparés de Rome lors du schisme de 1054. Bien que très proches des catholiques
romains, ils n’ont pas la même structure hiérarchique unifiée et en différent
également sur plusieurs points de dogmes, dont le fameux filioque. Ces
différences ne sont pas négligeables, en témoignent les débats passionnés que
nous avons avec Geocedille sur ce blog (pour ceux qui lisent les commentaires).
- Les Protestants et assimilés (Anglicans, Mormons,
Evangélistes, Témoins de Jéovah, etc.) : ce mouvement initié par la Réforme de Luther en 1517
marque une rupture très nette avec l’Eglise Romaine. Mis à part la vénération
de la Sainte Trinité,
il y a peu de points communs avec les autres chrétiens : absence de culte pour la Sainte Vierge et les
saints, pas de hiérarchie unifiée, Saint Sacrifice de la messe remplacé par un
repas fraternel sans miracle de la Transsubstantiation,
lecture « libre » de la bible ouvrant la voie à toutes les interprétations et
erreurs possibles, d’où les nombreux mouvements différents recensés.
Est-ce que tous les
chrétiens adorent le même Dieu ?
Poser
cette question revient à dire : quelle église est la bonne ?
La
multitude de chapelles différentes se réclamant de Jésus, conséquence de
l’expansion du protestantisme, a nécessité de distinguer ces nouveaux chrétiens
des originaux (ceux des origines) en dénommant ces derniers catholiques
romains, le terme romains permettant aussi de les distinguer des orthodoxes.
Pourtant,
Jésus s’est exprimé sans ambiguïté : « mon église », pas plusieurs. « Je suis
le Chemin, la Vérité
et la Vie », il
n’y a qu’un seul chemin pour venir jusqu’à lui, pas deux. Peut-on penser un
seul instant qu’adorer Dieu, l’aimer et le servir puisse se concevoir tout en
reniant ou refusant son œuvre ? C’est-à-dire en refusant d’appartenir à
l’organisation qu’il a lui-même créée pour continuer, pérenniser et faire
connaître son œuvre.
Il
fixe à Pierre une mission, diriger son Eglise, et il charge ses disciples «
d’aller enseigner toutes les nations ». Que je sache, aucun de ses disciples ne
s’est écarté de cette Eglise naissante, au contraire par leur action, ils l’ont
construite, conformément au souhait (devrais-je dire à l’ordre ?) de Jésus-Christ
lui-même.
Ceux
qui sont séparés de Rome nous rétorquent : oui mais les catholiques se sont
écartés de la Parole
de Dieu par leurs actions et leurs décisions, qui ne seraient plus conformes à
Sa Volonté. En gros, la composante humaine de l’Eglise aurait pris l’ascendant
sur la composante divine, censée pourtant être guidée par le Saint-Esprit.
A
ces arguments, je retiendrai deux objections (parmi de nombreuses autres)
:faux-prophete
a) La grande astuce de
Lucifer, c’est de se faire adorer sous le nom de Jésus. C’est le piège suprême.
Pour mieux tromper les hommes, Lucifer prend l’aspect de Jésus détournant ainsi
les hommes du Vrai Dieu. La réforme protestante est typique de cette stratégie
luciférienne : au nom de Dieu, je refuse tout ce qu’il a créé, jusqu’à ne plus
reconnaître la
Présence Réelle dans l’hostie. Savez-vous que les palladistes
(francs-maçons lucifériens) appellent Lucifer le Dieu-Bon, par opposition à
notre bon Dieu, qu’ils nomment Adonaï ?
A
votre avis, en agissant de la sorte, les protestants adorent le Bon Dieu des
cathos ou le Dieu-Bon des palladistes ? Rappelez-vous les paroles de
Notre-Seigneur : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : c’est moi qui
suis le Christ. » (Matthieu 24, 5). C’est pourtant clair.
J’ai
déjà expliqué que les hébreux symbolisaient les élus, dans l’Ancien Testament,
et la Terre Promise
le royaume de Dieu. Jésus, en venant sur terre, a modifié cette symbolique : à
partir de sa venue, le peuple de Dieu est constitué de ceux qui croient en Lui,
et non plus du peuple hébreux seul. C’est une des raisons de sa condamnation,
car il avait clairement dit aux Pharisiens et aux chefs des prêtres qu’ils ne
constituaient plus dorénavant le peuple de Dieu. Par conséquent, il faut plutôt
comprendre la fameuse formule de l’Apocalypse « ceux qui se disent juifs mais
ne le sont pas » par « ceux qui se disent
chrétiens mais ne le sont pas ».
Les
seuls qui ont droit à l’appellation de chrétiens sont les catholiques romains
car ils représentent la chrétienté originelle, ceux qui sont restés fidèles à
la parole de Dieu dans son ensemble.
Les
autres se sont tournés vers Lucifer, à leur insu pour la grande majorité. Mais
même s’ils sont sincères dans leur foi ils sont amenés, à un moment ou à un
autre, à s’opposer à l’Eglise catholique, à ses dogmes et à son enseignement.
Et là, ils font le jeu de Satan d’une façon qui n’est plus vraiment
inconsciente.
Et
ils s’écartent donc irrémédiablement du Vrai Chemin.
b) L’apostasie et la crise
concernent-elles d’autres églises que la catholique romaine ?
Eh
bien non ! Là aussi, il n’y a pas d’ambiguïté. L’Eglise catholique romaine est
la seule à connaître une grande crise interne et une véritable apostasie de la
part du plus grand nombre de ses membres. Pourtant, de l’arianisme à la réforme
luthérienne, l’Eglise a toujours connu de puissantes attaques dont elle s’est à
chaque fois sortie. Sauf du libéralisme, qui s’introduit insidieusement à
partir du milieu du XIXème siècle, vigoureusement combattu par les papes Pie
IX, Léon XIII et Pie X, pour finalement revenir triomphant au concile Vatican
II. « Pie XII fut le dernier pape catholique » se plaisait à dire un haut
initié.
Notre
ami Geocedille, fin connaisseur de l’orthodoxie, nous l’a bien affirmé : pas de
crise ni d’apostasie chez les orthodoxes. Le protestantisme et ses dérivés
n’ont pas non plus de problèmes de ce côté-là, et pour cause : leur
infiltration du catholicisme romain -ou du moins celle de leurs idées via le
libéralisme- serait plutôt une des origines de ladite apostasie.
2. Le plan satanique de
destruction de cette Eglise
Je
ne puis rentrer dans le détail sur ce sujet, il y a des livres entiers qui en
traitent. Je voudrais juste rappeler que :
L’Eglise catholique est la
seule qui ait droit à un double plan de destruction :
- Une destruction de l’intérieur
(destruction spirituelle), plus communément appelée « le mystère d’iniquité »,
- Une extermination de ses membres
(destruction physique)
Un petit mot au sujet de
l’extermination physique.
Même
si les orthodoxes ne font pas partie de l’Eglise catholique, ils en sont
suffisamment proches pour être mis dans le même sac par les lucifériens. Il
semblerait cependant que leur sort soit un peu différent : c’est
l’extermination massive directe sans passer par la case infiltration interne.
Les bolcheviques sanguinaires ont choisi une nation orthodoxe pour y installer
leur régime, le seul dont les méthodes soient basées sur l’élimination
systématique des opposants. Ailleurs (Serbie, Grèce, Syrie, Turquie,etc) les brutalités
envers les orthodoxes semblent équivalentes, voire pire, à celles que subissent
les catholiques.
Quand
aux protestants, Albert Pike lui-même, cité par le Diable au XIXème siècle, les
considère dans son camp : « Le protestantisme, dans ses multiples fractions,
sauf une minorité infime, est composé d’adeptes qui raisonnent, cherchent
constamment la vérité, et par conséquent, la trouveront ; c’est d’eux que nous viennent les plus fidèles du Dieu-Bon
».
Déjà,
en 1871, les protestants étaient réputés lucifériens au même titre que le
groupe indien (bouddhistes et brahmanistes) ainsi qu’un partie de l’Islam.
Toujours Pike : « Observons que la
vérité est connue des prêtres du védisme (groupe indien), et que les mahométans,
sans avoir la vérité, ont grand nombre de leurs prêtres inspirés par elle. ».
La vérité, pour Pike, c’est celle de Lucifer.
Le
plan luciférien est connu : il se sert des protestants et dérivés ainsi que des
« indiens » et des musulmans pour étouffer d’abord, éliminer ensuite les
catholiques et les orthodoxes.
Le mystère d’iniquité
Serge
Monast, André Bergeron, Mgr de Ségur ou plus près de nous l’abbé Méramo ont
brillamment expliqué la thèse de la passion de l’Eglise.
Une
citation de Mgr de Ségur sera plus claire : « J ésus-Christ et l’Eglise forment
un tout indivisible ; le sort de l’un, c’est le sort de l’autre. Jésus-Christ a
eu sa passion et son crucifiement :
l’Eglise doit avoir, elle aussi, et sa passion, et son crucifiement final. (…)
Ce
que nous savons d’une manière générale mais infaillible, parce que cela est
révélé de Dieu, c’est qu’avant ces suprêmes et épouvantable secousses qui
constitueront la passion de l’Eglise et le règne de l’Antéchrist, il y aura dit
saint Paul, l’apostasie générale ou quasi-générale de la foi de la sainte
Eglise romaine. Enfin, ce que nous savons, c’est qu’à cette redoutable époque
le caractère général de la maladie des âmes sera l’affaiblissement universel de
la foi et le refroidissement de l’amour divin, par suite de la surabondance des
iniquités (Matthieu 24, 12. »
Qu’on
le veuille ou non, l’Eglise vit aujourd’hui sa passion, ce que très peu de gens
arrivent à percevoir, illusionnés par la falsification du christianisme créée
par l’Eglise conciliaire. Nous sommes bien dans l’église de Laodicée, la dernière
(Apocalypse III, 16-18) :
«
Mais parce que vous êtes tiède et que vous n’êtes ni froid, ni chaud, je suis
près de vous vomir de ma bouche » (les conciliaires, qui n’ont plus de chrétien
que les apparences) ;
«
Vous dites je suis riche, je suis comblé de biens et je n’ai besoin de rien ;
et vous ne savez pas que vous êtes malheureux et misérable, pauvre, aveugle et
nu » (abondance de biens matériels d’un côté, mais désert spirituel de l’autre)
;
«
Je vous conseille d’acheter un collyre pour l’appliquer sur vos yeux afin que
vous voyez » (réveillez vous ! et ouvrez les yeux, sortez de l’illusion).
3. L’énigme Vatican II
Nous
voici au cœur du problème : dans quelle mesure le concile Vatican II a-t-il
fait basculer l’Eglise dans le mystère d’iniquité, et correspond-t-il à
l’Abomination de la
Désolation ?
Impossible
ici de détailler la critique du concile, ce serait trop long, je me contenterai
de quelques citations :
Bertrand
Acquin, Ce soir l’Apocalypse (2004 – éditions l’Age d’homme) en conclusion de
son chapitre sur Vatican II : « Ce rapide survol de l’Eglise, notamment dans
les temps de l’après-Vatican II, est révélateur de cette « inversion » au sein
de cette Eglise de Pierre, comme si une force désagrégeante s’était soudain
activée en son sein – à son insu même. »
«
Une des caractéristiques du pontificat de Jean-Paul II n’est-elle pas d’avoir
recentré l’Eglise essentiellement sur l’Homme ? »
Le
père Castellani cité par Basilo Méramo (2008) : « L’hérésie d’aujourd’hui
semblerait ne pas nier explicitement aucun des dogmes chrétiens, mais bien les
falsifier tous. En retenant tout l’appareil externe et la phraséologie
christique, il falsifie le christianisme, en le transformant en une adoration
de l’homme. C’est-à-dire qu’il assied l’homme dans le temple de Dieu, comme
s’il était dieu. Il exalte l’homme comme si ses forces étaient infinies. Il
promet à l’homme le royaume de Dieu et le paradis sur terre auquel il
atteindrait par ses propres forces. »
Ca,
c’est un tout petit aperçu des analyses post-conciliaires.
Voyons
maintenant quelques prophéties concernant cette période :
Notre-Dame à la Salette (1846)
«
Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires parce que la vraie foi
s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. »
«
Pour un temps l’Eglise sera livrée à de grandes persécutions : ce sera le temps
des ténèbres ; l’Eglise aura une crise
affreuse.
»
«
Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. »
«
L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. »
Catherine Emmerich (1830)
Cette
âme privilégiée, dont les prophéties sont prises au sérieux, a eu de nombreuses
visions sur la crise dans l’Eglise. Elle voit une Eglise noire, « la nouvelle
église des ténèbres, où l’on y mine et y étouffe si habilement la religion qu’il
ne reste à peine qu’une centaine de prêtres qui ne soient séduits. »
«
Il me fut aussi montré qu’il n’y a presque plus de chrétiens dans l’ancien sens
du mot. »
«
Je vis l’église des apostats prendre de grands accroissements. Je vis les
ténèbres qui en partaient se répandre alentour et je vis beaucoup de gens
délaisser l’Eglise légitime et se diriger vers l’autre. »
«
Les prêtres laissaient tout faire et disaient la messe avec beaucoup
d’irrévérence. »
«
Cette église noire détient en apparence, du moins, le pouvoir légal dans
l’Eglise. »
«
Elle est pleine d’orgueil et de présomption, et avec cela destructrice et
conduisant au mal avec toute espèce de beaux dehors. Son danger est dans son
innocence apparente. »
La
partie saine de l’Eglise, où la sainte doctrine n’a pas été contaminée, est
représentée dans un lieu verdoyant, mais évidemment, il est beaucoup plus petit
que celui des ténèbres.
Vatican II constitue-t-il
l’Abomination de la désolation ?
L’Abomination
de la désolation, selon l’expression de Jésus lui-même (Matthieu 24, 15)
représente, à me yeux le summum du mystère d’iniquité.
Dans
ce même évangile eschatologique, Jésus nous dit qu’elle est établie en lieu
saint, et il se réfère au prophète Daniel pour la comprendre. Or Daniel au
chapitre 9 est très clair : au milieu de la semaine (c’est-à-dire au milieu des
7 ans de tribulations), il fera cesser le sacrifice et l’oblation.
Que
dit AC Emmerich sur le sujet ?ND-pleure
«
J’ai vu l’église de saint Pierre : elle était démolie à l’exception du chœur et
du maître-autel » et plus loin, parlant des prêtres dans les ténèbres : « Leur
messe, quoique accomplissant réellement le saint sacrifice, m’apparaissait
comme un horrible assassinat. »
Il
n’y a plus de doute pour moi : quoi qu’en disent les sédévacantistes et
certains traditionalistes, quelles que soient les abominations et les
sacrilèges de certains prêtres, la messe conciliaire est valable et le sera
jusqu’au bout, jusqu’à la mort du corps mystique du Christ, c’est-à-dire au
moment de l’avènement de l’Antéchrist. A ce moment-là, nous verrons
l’abomination de la désolation, qui consistera à faire cesser pour de bon la Présence Réelle en
lieu saint (lors du Saint Sacrifice de la Messe). L’hostie sera remplacée par un simple bout
de pain et la messe par une commémoration, un repas fraternel.
Là,
« que celui qui est en Judée s’enfuie dans les montagnes » = que les chrétiens
quittent l’église officielle et entrent en résistance au côté des prêtres
restés fidèles ;
«
que celui qui est sur le toit ne descende pas pour prendre ce qu’il a dans sa
maison » = que les chefs, les prêtres et ceux qui ont une responsabilité
quittent l’église apostate,
«
que celui qui est dans les champs ne retourne pas pour prendre son manteau » :
pareil pour les fidèles.
Conclusion sur Vatican II
L’infiltration
satanique au sein même de l’Eglise catholique n’est hélas plus à démontrer.
Elle est permise par Dieu jusqu’à l’Abomination de la Désolation mais
l’Eglise ne mourra qu’en apparence puisqu’un petit nombre d’élu restera fidèle
à la vraie foi.
Sommes-nous entrés, après
50 ans de Vatican II, dans la crise affreuse de l’Eglise comme le dit la
Salette ? OUI, sans aucun doute.
L’Eglise
est-elle éclipsée ? NON, pas encore. Elle le sera lorsque l’Abomination de la Désolation aura été proclamée
en lieu saint, car à ce moment-là, l’Eglise sera officiellement déicide. Cette
Eglise officielle éclipsera alors l’Eglise de toujours, celle fidèle à la
tradition, et la persécutera. Les tradis devront alors se cacher pour pratiquer
leur culte.
L’Eglise est-elle séparée
en deux églises ? NON,
les prophéties sont très claires. C’est bien l’Eglise qui aura une crise
affreuse, pas une partie de cette église. Jésus, Marie, les prophètes parlent
tous d’une seule et même église. Une église séparée en deux camps : l’Eglise-apostate, représentée par les conciliaires les plus
virulents, et l’Eglise-fidèle, représentée par les
tenants de la Tradition,
toutes tendances confondues. Les querelles de chapelles qui émaillent les
tradis (FSSPX, sédévacantistes, tradis fidèles à Rome, etc) ne sont pour moi
que des épiphénomènes ne remettant pas en cause le fond.
Pour
l’instant, les deux églises cohabitent ; seule l’abomination de la désolation
les séparera. Car l’Eglise fidèle ne cessera pas, elle, le Saint Sacrifice de la Messe.
Un
dernier point. Il serait intéressant de
savoir quand commence le mystère d’iniquité. Il pourrait coïncider avec le concile
Vatican II puisque celui-ci va officialiser les idées libérales rampantes qui
cherchaient à miner l’Eglise depuis déjà presque un siècle.
Faisons
un test pour voir si cette théorie colle. Holzhauser a calculé que le chiffre
de la bête, 666, correspondait à 55 ans et demi. Je prends le 11 octobre 1962,
date d’ouverture du concile, et j’ajoute 55 ans et demi, on arrive à… fin 2017
début 2018 !
Les
mêmes dates que je trouve par d’autres biais et d’autres calculs (voir mon
article annonçant l’arrivée de l’Antéchrist en 2014).
Troublant,
non ?
4. Le cas du pape François
Depuis
la démission du pape Benoît XVI, j’ai multiplié les articles sur ce sujet.
Je
vais essayer de résumer ma position en quelques mots :
Avec
le pape François, nous nous trouvons dans la situation inédite d’un pape non
inscrit.page-francois-et-benoit
-
La prophétie des papes de saint Malachie s’arrête à Benoît XVI, de Gloria
Olivae.
-
Saint François d’Assise, dans une prédiction, nous dit qu’au moment décisif de
la crise dans l’Eglise « un personnage non canoniquement élu, élevé à la
papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de
son erreur. »
-
A la Salette,
Marie affirme « Rome deviendra le siège de l’Antéchrist. »
-
La bête de la terre (Apoc. XIII, 11) a « deux cornes semblables à l’agneau,
mais elle parlait comme le dragon », et elle fait adorer la bête de la mer par
toutes les nations. Nombreux sont les exégètes qui voient en la bête de la
terre un pape (l’agneau est la représentation du Christ -Je suis l’agneau de
Dieu- or le pape est le vicaire du Christ), plus communément appelé le faux
prophète, et en la bête de la mer l’Antéchrist.
Les
indications du camp adverse sont également troublantes :
De
Lucifer lui-même qui indique qu’après Léon XIII il y aura 9 papes « et après je
règnerai » (rapporté en 1892, le 9ème c’était Benoît XVI) ;
Ou
bien les visions d’Elichaazel (1994 – « Le pape qui succédera au successeur du
pape Jean-Paul II portera cette tribulation contre le peuple de Dieu » ; dans
ses visions, Elichaazel voit nommément le pape assister l’Antéchrist) ;
Ou
encore Pedro Régis en 1987 : « Il y aura 2 papes. Seulement un seul sera le
vrai successeur de Pierre. Il verra la destruction de sa maison. Le faux pape
s’unira à la science et niera Dieu ».
Après
mûre réflexion, ma position est la suivante :
Pour le moment, le pape
François se comporte conformément à l’Apocalypse : il parle en agneau mais il
agit comme le dragon. Je vois en lui le faux prophète des écritures.
Je
considère que le seul pape légitime est toujours Benoît XVI. Probablement poussé à la
démission, il est en réalité toujours pape, et l’élection de François est
illégitime.
Ce
n’est pas un anti-pape, c’est un faux-pape.
Le moment venu, François jettera le masque, «
il déposera sa tiare et son zèle sera grand pour l’œuvre du palladisme
triomphant » (Diana Vaughan).
A
ce moment-là s’accomplira l’abomination de la désolation, et se réaliseront les
prophéties de Notre-Dame à Aquita (Japon, 1973) : une scission s’effectuera
dans l’Eglise, et on verra « des cardinaux s’opposer à des cardinaux, des
évêques contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et
combattus par leurs confrères, les églises, les autels saccagés ».
L’Eglise
qui restera fidèle au Christ, obligée de prendre le maquis, élira un pape à la
mort de Benoît XVI, ce sera Pierre le Romain, qui « paîtra ses brebis au
milieu des nombreuses tribulations. »
Rendez-vous
en 2014 pour vivre tout cela.
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